MÉDECINE INTÉGRALE

La colchicine : une révolution dans la prévention cardiovasculaire ? ?

La colchicine

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a récemment approuvé la colchicine à faible dose (0,5 mg, Lodoco®) pour prévenir les maladies cardiovasculaires chez les patients atteints d’athérosclérose présentant plusieurs facteurs de risque.

Cette validation marque un tournant majeur, car elle cible spécifiquement l’inflammation impliquée dans l’athérosclérose, une approche novatrice en prévention cardiovasculaire.

Deux grands essais cliniques, LoDoCo2 et COLCOT, ont prouvé l’efficacité de la colchicine, montrant une réduction significative du risque cardiovasculaire (de 23% à 31%) incluant décès cardiovasculaire, infarctus, AVC ischémique ou nécessité d’une revascularisation coronaire.

Le Dr Michael Joseph Blaha (Johns Hopkins Hospital, États-Unis) souligne l’importance de cette découverte : « Cela fait des décennies que l’on connaît le rôle crucial de l’inflammation dans l’athérosclérose. Pourtant, c’est la première fois qu’un médicament agit directement sur ce mécanisme inflammatoire. »

Cette avancée pousse désormais les cardiologues à évaluer le risque d’inflammation résiduelle après un traitement classique (statines, contrôle de la pression artérielle), ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans la personnalisation du traitement cardiovasculaire.

La colchicine pourrait ainsi devenir un complément essentiel pour les patients présentant encore un risque cardiovasculaire élevé malgré un traitement standard optimal.

Les inflammasomes, et en particulier le NLRP3, interviennent dans plusieurs pathologies cardiovasculaires en favorisant une inflammation chronique de la paroi artérielle et du muscle cardiaque. Voici les principales atteintes concernées :

1. Athérosclérose

Les cristaux de cholestérol et les lipopolysaccharides (LPS) issus d’une dysbiose activent NLRP3 dans les macrophages de la paroi artérielle.

Sécrétion d’IL-1β/IL-18 → recrutement de cellules inflammatoires → formation et instabilité des plaques d’athérome.

2. Infarctus du myocarde (IDM)

Lors d’une occlusion coronaire, la nécrose ischémique libère des DAMPs (molécules de danger) qui stimulent l’inflammasome.

Libération massive d’IL-1β contribue au remodelage ventriculaire et à l’extension du dommage tissulaire.

3. Accident vasculaire cérébral ischémique (AVC)

Les mêmes mécanismes d’activation par DAMPs et LPS dans les cellules endothéliales et les microglies cérébrales aggravent l’inflammation locale.

L’inflammasome favorise l’œdème cérébral et le déficit neurologique post-AVC.

4. Insuffisance cardiaque

L’inflammation myocardique chronique, via NLRP3, induit une fibrose du muscle cardiaque, altérant la contractilité et la compliance ventriculaire.

5. Hypertension artérielle

L’IL-1β perturbant la fonction endothéliale et la production de NO (oxyde nitrique) contribue à une vasoconstriction prolongée et à l’élévation tensionnelle.

6. Cardiomyopathies inflammatoires

Dans les myocardites virales ou auto-immunes, l’activation de NLRP3 dans les cardiomyocytes et les macrophages favorise la destruction cellulaire et la fibrose.

En pratique, cibler l’inflammasome (via nutrition anti-inflammatoire, modulation du microbiote ou thérapies spécifiques) représente une piste prometteuse pour prévenir et atténuer ces atteintes cardiovasculaires.

MICROBIOTE ET NEURO PSYCHOLOGIE:  La FIBROMYALGIE 

 La comprehension de la Fibromyalgie évolue. Elle se définie jusqu’a aujourd’hui  par 5 zones douloureuses disséminées sur tout le corps. La physio pathologie n’est pas connue comme l’Endometriose malgré les sommes d’argent investies dans la recherche! Mais la recherche fait fausse route et le Microbiote et le Systeme immunitaire n’ai jamais envisagé ou si peu.

Douleurs neuropathiques et endométriose

La douleur neuropathique, caractérisée par des sensations de brûlure, de picotements ou d’élancements, touche un nombre croissant de patientes endométriosiques.

6.1 Mécanismes pathogéniques

  • Infiltration nerveuse : les lésions endométriosiques peuvent coloniser les plexus nerveux pelviens, induisant une compression et une inflammation des fibres nerveuses.
  • Sensibilisation centrale et périphérique : l’inflammation chronique, via IL-1β et TNF-α, abaisse le seuil de déclenchement des neurones nociceptifs.

6.2 Recherches actuelles

  • Stimulation nerveuse et biopsie : études histologiques montrent une augmentation des terminaisons nerveuses aux foyers d’endométriose (ana M.W. et coll., Pain, 2020).
  • Évaluations neurophysiologiques : tests QST (quantitative sensory testing) révèlent une hypo-/hyperesthésie chez 60 % des patientes (Lee et al., Journal of Pain Research, 2021).
  • Imagerie fonctionnelle : IRMf identifie une hyperactivation des zones corticales de la douleur chez les patientes (Smith et al., Neuroimage, 2022).


ENCADRÉ 13 : CHIFFRES CLÉS

  • 50–70 % des patientes avec endométriose rapportent des signes de douleur neuropathique.
  • Corrélation entre score neuropathique (DN4) et sévérité des lésions endométriosiques.

6.3 Perspectives thérapeutiques

  • Gabapentinoïdes (gabapentine, prégabaline) pour moduler la transmission neuronale.
  • Antagonistes de l’IL-1β et inhibiteurs de NLRP3 pour réduire la neuroinflammation.
  • Neuromodulation : stimulation électrique transcutanée (TENS) et thérapies cognitivo-comportementales pour briser le cycle douleur-inflammation.

Voila comment nous devons etudier ce probléme. Nous  avons de nouvelles possibilités de traitement et nous allons changer l’approche de cette maladie comme d’autres graçe à notre nouvelle approche celle de la Medecine Integrale

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