MÉDECINE INTÉGRALE

Maladie de Parkinson : une maladie du cerveau… ou de l’intestin ?

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est classiquement considérée comme un trouble neurodégénératif affectant principalement le système moteur, lié à une perte progressive des neurones dopaminergiques dans une zone spécifique du cerveau : la substance noire. Mais les récentes avancées scientifiques suggèrent que cette pathologie pourrait, en réalité, commencer dans l’intestin.

Des signes digestifs précoces

Des années avant l’apparition des tremblements ou de la rigidité musculaire, de nombreux patients rapportent :

  • Constipation chronique,
  • Troubles digestifs,
  • Altération de l’odorat.

Ces signes laissent penser que l’atteinte neurologique pourrait débuter au niveau du système nerveux entérique (le système nerveux de l’intestin).

Le rôle du microbiote intestinal

  • Les recherches récentes montrent que les personnes atteintes de Parkinson présentent une dysbiose intestinale, avec :

    • Une réduction des bactéries bénéfiques,
    • Une augmentation de certaines bactéries pro-inflammatoires,
    • Une activation de l’inflammasome (NLRP3), provoquant une neuroinflammation chronique.

    Cette inflammation pourrait favoriser l’agrégation anormale d’une protéine, l’alpha-synucléine, qui migre du nerf vague jusqu’au cerveau, où elle endommage progressivement les neurones.

Le lien intestin-cerveau

Ce mécanisme est au cœur de l’axe intestin-cerveau, aujourd’hui reconnu comme un vecteur essentiel dans les maladies neurodégénératives. Une flore déséquilibrée, une paroi intestinale altérée, et une activation immunitaire chronique pourraient être les véritables moteurs silencieux de la maladie.

Prévenir ou ralentir Parkinson grâce à l’intestin ?

  • La Médecine Intégrale propose une approche innovante :

    • Rééquilibrer le microbiote intestinal,
    • Réduire l’inflammation systémique,
    • Soutenir les fonctions mitochondriales et neuronales,
    • Adapter l’alimentation (riche en antioxydants, oméga-3, fibres).

Et si la maladie de Parkinson n’était pas uniquement cérébrale, mais systémique et inflammatoire ? En prenant soin de notre intestin, nous pourrions prévenir ou retarder l’évolution de cette pathologie. C’est le pari de la Médecine Intégrale : relier les organes, comprendre les signaux précoces, agir à la racine.

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