De nombreuses études montrent que le microbiote intestinal des personnes obèses est profondément altéré, avec :
Depuis les années 1950, la médecine a traité l’obésité comme un problème de balance énergétique : « mangez moins, bougez plus. »
Soixante-dix ans plus tard, les chiffres explosent :
Comment expliquer cet échec collectif ?
Et pourquoi tant de patients reprennent du poids après chaque régime ?
La réponse tient en un mot ignoré trop longtemps : inflammation.
L’obésité n’est pas qu’un excès de graisse. C’est une maladie inflammatoire de bas grade, c’est-à-dire une inflammation permanente mais discrète, sans fièvre ni douleur aiguë.
Elle perturbe :
Or, cette inflammation ne vient pas seulement de l’alimentation. Elle est souvent initiée dans un organe qu’on oublie : l’intestin.
Au cœur de cette inflammation chronique se trouve un complexe moléculaire intracellulaire appelé inflammasome NLRP3.
Son rôle ?
Activer la production de cytokines pro-inflammatoires, en particulier l’interleukine-1β (IL-1β), en réponse à des signaux de danger.
Ces signaux sont nombreux chez les patients obèses :
Une fois l’inflammasome activé, l’organisme entre dans un état inflammatoire de fond, silencieux mais destructeur.
De nombreuses études montrent que le microbiote intestinal des personnes obèses est profondément altéré, avec :
Cette dysbiose, favorisée par l’alimentation moderne, favorise l’activation de l’inflammasome, qui à son tour entretient :
En résumé : le surpoids n’est pas la cause. Il est la conséquence d’un terrain inflammatoire intestinal.
Les approches classiques :
…ne traitent aucun des mécanismes inflammatoires.
Pire : la restriction sévère stresse le microbiote, augmente la perméabilité intestinale et relance l’inflammasome après un effet initial.
C’est pourquoi tant de patients connaissent :
Le protocole que je propose repose sur une logique biologique inversée :
Réparer d’abord, maigrir ensuite.
Éliminer les perturbateurs métaboliques (sucres raffinés, pesticides, plastiques alimentaires)
Réensemencer la flore protectrice, via des fibres, des ferments, une diète anti-inflammatoire
Soutenir les muqueuses (glutamine, zinc, polyphénols), restaurer l’intégrité
Relancer le métabolisme cellulaire, réparer les tissus, restaurer les récepteurs hormonaux
Tant que la médecine s’acharnera à combattre les kilos sans s’attaquer au terrain digestif et inflammatoire, l’obésité ne reculera pas.
Loin des dogmes diététiques et des traitements de surface, une médecine des causes devient urgente.
L’obésité n’est pas une question de volonté. C’est une inflammation programmée par l’intestin.
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